Le traité Περὶ θείων ὀνομάτων de l’élève de Proclus dissimulé sous le nom de ‘Denys l’Aréopagite’— traité qui a été récemment édité en qualité de premier titre de la série Corpus Dionysiacum— est subdivisé en deux grandes parties par un excursus fameux sur le problème de la substantialité des maux. Dans la première partie, contenant les chapitres I-III, l’auteur discute la possibilité des prédications dont l’objet est le premier principe. Dans la deuxième, contenant les chapitres V-XIII, il en présente les (...) ‘noms’. Les deux parties sont séparées par le long excursus sur la nature du mal, qui forme l’objet du chapitre IV. Ce dernier s’ouvre, il est vrai, sur le propos d’examiner la dénomination de ‘Bien’ attribuée au premier principe , si bien que l’on rangerait volontiers ce chapitre dans la deuxième partie, consacrée à la présentation des ‘noms’ de Dieu et à leur commentaire. Il se trouve pourtant que l’auteur a explicitement placé la charnière principale de son traité après l’excursus sur la nature du mal. Au début du chapitre V, en effet, il déclare aborder la question de l’οὑσιωνυμία divine, en démontrant par là concevoir le ‘Bien’ comme une dénomination différente de toute autre, voire antérieure à tous les noms qui sont en relation avec l’οὑσία, et dont l’examen occupe les chapitres V-XIII. (shrink)

The Salistamba Sutra and its Indian Commentaries. Jeffrey D. Schoening. Volume I. Translation with Annotation. Volume II. Tibetan Editions. Wiener Studien zur Tibetologie und Buddhismuskunde 35, 1-2. Vienna 1995. pp.xx, 388; ix, 382. ATS 850.

This slim volume is another addition to the ever growing family of anthologies—in this case Oxford Readings in Philosophy—recognizable as such not only because of its eye-catching external appearance but also, and mainly, on account of its close similarity in technical features to the previously born siblings. The composite body of the various contributions bears the unmistakable mark of ‘analysis’ as an identifying label. This observation, needless to say, is not intended to be condemnatory—for there is a great deal to (...) be said in favour of dissecting propensities—it is merely an indication of what one should expect to find in this compilation. The nonet playing ‘Action’ consists of the following performers: J L Austin, A C Danto, H A Prichard, A I Melden, D Davidson, J Feinberg, P J Fitzgerald, G E M Anscombe, J O Urmson. As can be seen, the group represents a pretty homogeneous bunch—with the possible exception of the veteran ethical intuitionist Prichard, whose participation ceases to be a mystery only after Melden’s essay has been digested. I must confess that I find the arrangement of the articles rather puzzling. There seems to be no clear criterion involved. It cannot be in order of importance ; neither can it be taken to signify logical affinity ; it certainly is not chronological; and—in the presence of an eminent editor—one hesitates to see it as an ad hoc, haphazard motley. It might be maintained that A White’s excellent introduction—a rare combination of lucidity, economy and relevant information—with its appropriate headings throws some light on the collocation of players in the ensemble. If it was intended to do this then I fail to see the logic behind the plan. This, however, is a minor matter when compared with the meritorious execution of a difficult task which the introduction represents. It gives us a comprehensive bird’s-eye view of the territory disputed and pin-points neatly the various claimants to the, often more than obscure, land-titles. Considering the nature of the landscape and the diversity of figures swarming over and about it Professor White has done a splendid job and deserves unqualified praise. (shrink)

L’article propose une relecture « à rebours » de la Constitution Dei Verbum sur la Révélation divine à partir de son dernier chapitre sur « la Sainte Écriture dans la vie de l’Église», en tenant compte des transformations intervenues depuis Vatican II, tant dans la culture européenne que dans l’exégèse critique. Le rapport de nos sociétés aux traces culturelles du christianisme, surtout à la Bible dont est montrée la fonction « inspirante » ou « révélatrice », et une « foi (...) » élémentaire, essentielle à toute existence humaine, fournissent le point de départ d’une démarche inductive qui désigne les « seuils » que cette « foi » peut passer quand elle est mise en relation avec le Nazaréen, à travers ses disciples, et accède à l’expérience de Révélation en jeu dans ces rencontres. (shrink)

Madhyamakahrdayam [sic] Bhavyakrtam: Madhyamakahrdayam of Bhavya. Edited by Chr. Lindtner. The Adyar Library and Research Centre, Adyar 2001. liii, 169 pp. $75.00. ISBN 81-85141-40-1.

Cet ouvrage est un recueil d’études rassemblées en l’honneur de Christopher Rowe et consacrées à différents aspects des dialogues de Platon par quelques-uns des spécialistes les plus importants de ce philosophe. Dans ses très nombreux travaux consacrés à Platon, dont la liste impression­nante figure en fin de volume (p. 312-324), Christopher Rowe a développé une approche originale et extrêmement féconde des Dialogues, qui tranche avec ce que l’on appelait encore il y a quelques années une lec...

Cet ouvrage, de nature principalement philologique, tient du dictionnaire. Il recense les occurrences d’un groupe de mots dans la littérature philosophique allant des présocratiques à Aristote et donne, pour chacun, les significations qu’il présente dans cette littérature. Le choix des mots examinés et les limites du corpus dépouillé s’expliquent par l’importance de la notion d’aporie chez Aristote et déjà chez Platon. On explique aussi par là le parti de publier ce travail dans une telle collection.

Rhetoric and philosophy both constituted the main elements of literary education in the Greco-Roman world of the second century A.D. The present study deals with the relationship between both disciplines in Second Sophistic literature: Did ...

Die "Zweite Analytik" ("Analytica Posteriora"), enstanden im 4. Jhdt. v. Chr.,gehört zu den esoterischen Schriften des Aristoteles und präsentiert seine Wissenschaftstheorie, die eine Theorie des Wissens einschließt. Untersucht wird hier die Frage, was Wissenschaft sei und wie sie möglich werde. Von zentraler Bedeutung ist für Aristoteles die These vom Vorrang der Sinneswahrnehmung, die der Entstehung des Wissens vorausgeht: Jede Unterweisung und jedes verständige Erwerben von Wissen entsteht aus bereits vorhandener Kenntnis - aber nach klaren und ausweisbaren Regeln. Die so bestimmte (...) Wissenschaft gliedert sich dann in zwei einander ergänzende Teile. Der eine ist die deduktive Ableitung von Aussagen aus evidenten, ohne weiteren Beweis einleuchtenden Sätzen, die bis in die heutige Zeit als Inbegriff strenger Wissenschaft gilt, der andere die Prinzipienerkenntnis, d.h. die methodisch gewonnene Einsicht in den Kanon und die Geltungskraft der ersten Sätze aller Wissenschaft. Unter einem Beweis, also einer Aussage aus Prinzipien, versteht Aristoteles eine Erkenntnis, die, ausgehend von der Wahrnehmung, Erinnerung und Erfahrung im analytischen Urteil, durch Abstraktion das Allgemeine am Besonderen ermittelt und heraushebt. Die zweisprachige Studienausgabe bietet den deutschen Text in einer revidierten Fassung der vom Herausgeber 1993 in der Berliner Akademie-Ausgabe vorgelegten Übersetzung; der beigegebene griechische Text folgt der Edition von W. R. Ross, Oxford 1964. Die Einleitung führt in die Grundlagen der aristotelischen Wissenschaftstheorie ein, so wie sie in der "Zweiten Analytik "ausgearbeitet wird. (shrink)

La Semaine d'épigraphie créto-mycénienne a été organisée par l'École française d'Athènes du 24 au 28 mars 1998, dans le but de réunir, pour quelques séances de travail, des savants reconnus et de jeunes doctorants spécialisés dans l'étude des écritures linéaires A et B. Chacun des participants a présenté un état de ses recherches personnelles : M.-L. Bech Nosch, L'administration des textes en Crète centrale, hors des séries Lc/Le/Ln ; Chr. Boulotis, Les nouveaux documents en linéaire A d'Akrotiri (Théra) : remarques (...) préliminaires ; P. Carlier, wa-na-ka derechef. Nouvelles réflexions sur les royautés mycéniennes; P. Darcque, Archives réelles, archives virtuelles en linéaire B; H. Landenius Enegren, Some Problems of the Prosopography of Knossos; J. T. Killen, The Pylos Ta Tablets Revisited ; S. Lupack, The Role of the Religious Sector in Mycenaean Economics; J.-P. Olivier, Le syllabaire chyproclassique : un inventaire; M. Perna, Gli ideogrammi dei vasi in lineare A ; Fr. Rougemont, Quelques problèmes liés à l'étude des «collecteurs» dans les tablettes en linéaire B; M.-St. Speciale, Gli antroponimi in lineare B di Cnosso e la Creta del TM II-III; M. Tsipopoulou, The Hieroglyphic Archive at Petras, Siteia ; C. Varias Garcia, Antroponimia micénica en las tablillas de h sene B de Cnoso y en Micenas. (shrink)

La «Règle d' Or» , qui est bien connue de la Bible (Tob. 4, 15; Matt. 7, 12; Luc. 6, 31) et qui nous invite à prendre pour critère de notre propre conduite envers autrui les modes d'action que nous (ne) voulons (pas) qu' on envisage envers nous-mêmes, est répandue parmi la plupart des peuples civilisés dès le 5e siècle av. J.-Chr. Elle s'articule principalement de trois façons: 1) comme «règle de sympathie» qui nous engage à (ne pas) imposer à (...) autrui ce que nous (ne) voulons (pas) subir nous-mêmes; 2) comme «règle d'authenticité» qui nous demande de nous en tenir nous-mêmes dans nos actes aux exigences que nous imposons à la conduite d'autrui et que, ce faisant, nous reconnaissons comme universellement valables; 3) comme «règle de réciprocité» qui nous engage à agir nous-mêmes envers autrui comme nous désirons qu'on agisse envers nous. Tout homme revendiquant son corps comme n'appartenant qu' à lui seul, cette règle amène par voie de réciprocité à poser le droit naturel d'un chacun à l'intégrité de son corps, à sa liberté, et à ses biens. (shrink)

Tout récemment, Y. Kalliontzis et Chr. Müller ont publié sept nouveaux catalogues militaires de Chorsiai. Le présent article part du constat que la chronologie des archontes fédéraux béotiens adoptée pour ces nouveaux documents soulève des difficultés. En confrontant la série de textes de Chorsiai aux autres séries documentaires existantes, notamment celle d’Aigosthènes, il est possible de proposer de nouvelles hypothèses chronologiques qui font disparaître ces difficultés. Sur la base de la série d’archontes fédéraux attestés dans les nouveaux textes de Chorsiai, (...) une séquence chronologique alternative est proposée pour le dernier quart du iiie siècle av. J.‑C., et sa plausibilité est testée à partir des données prosopographiques d’Akraiphia et de Hyettos. (shrink)

Die im 1./2. Jahrhundert n. Chr. von einem Anonymus verfaßte Vita Aesopi (= VA), eine „fiktionale Biographie mit Elementen des komisch-realistischen Romans“ (2), wurde zu Beginn der Neuzeit in aller Welt dadurch bekannt, daß sie in lateinischer und deutscher Übersetzung als einer von mehreren Texten in Heinrich Steinhöwels Esopus von 1476/77 erschien, einem „Bestseller“ der Frühdruckzeit. Aber das griechische Original des VA-Textes, der im 16. Jahrhundert z.B. den Autoren des Lazarillo de Tormes und des Till Eulenspiegel wichtige Anregungen gegeben haben (...) dürfte, entsprach in seinem Wortlaut nicht dem kaiserzeitlichen Text – dieser ist uns zwar nicht erhalten, aber die Version des Codex 397 in der New Yorker Pierpont Morgan Library (G) steht ihm wahrscheinlich sehr nahe –, sondern stellte eine Epitome der Urfassung dar, die recensio Westermanniana (= rec. W). Diese Version versuchte Ben Edwin Perry durch Kollation von 11 Handschriften zu rekonstruieren (Aesopica, Urbana, IL, 1952, 81-107), obwohl er bemerkte, daß innerhalb der Kodizes, auch wenn sie in der Wiedergabe des Stoffs einander mehr ähneln als G, wiederum zwei Fassungen zu unterscheiden sind, repräsentiert durch die beiden Handschriftengruppen MORNLFVW und BPS. Da nun der in Steinhöwels Ausgabe publizierte und von neuzeitlichen Autoren mehrfach rezipierte Text der VA – es handelt sich dabei um die lateinische Übersetzung des Rinuccio da Castiglione d'Arezzo – in griechischer Sprache in einem Kodex stand, der als Ahn von P gelten darf, ist es sehr verdienstlich, daß K. die eine der beiden Fassungen von rec. W, die so besonders wirkungsmächtig war – sie ist wahrscheinlich ins frühe 6. Jahrhundert zu datieren, und ihr sind außer B, P und S das Kodexblatt Th und die erst 1991 aufgetauchte Hs. A zuzuordnen –, als selbständigen Text der VA herausgegeben und zugleich sowohl literaturgeschichtlich als auch sprachwissenschaftlich analysiert hat. (shrink)

To say that coronavirus is highly visible is a massive understatement in terms of its omnipresence in our lives and media coverage concerning it, yet also clearly untrue in terms of the virus itself. COVID-19 is our invisible enemy, changing our lives radically without ever revealing itself directly. In this paper I explore its invisibility and how it relates to and exposes other invisible enemies we are and have been fighting, in many cases without even realizing. First, I analyse the (...) virus itself and how its stealthy nature has transformed our lives. Second, I describe how the invisible epidemic of social media sharing of fake news about the virus worsens the situation further. Third, I explore how the virus has revealed to us what really matters in our lives and has forced us to re-evaluate our priorities. Fourth, I go on to explore the underlying structural weaknesses and disparities in society that have been exposed by the virus but previously remained unconsidered for so long that they too have become camouflaged, even if their effects are all too apparent; like the virus, neoliberal capitalism is an invisible enemy that has made prisoners of us all. I conclude by suggesting that the coronavirus pandemic represents a hidden opportunity to overcome perhaps the biggest invisible enemy of all: the moral distance that separates us from others. Only by rendering the rest of humanity morally visible to ourselves can we overcome capitalism and stop treating other people as invisible enemies. (shrink)

v. 1. A la recherche d'une mʹethode.--v. 2. Progressisme chrʹetien et apostolat ouvrier.

Cet article constitue la publication architecturale de la base dite « des Galates » (IG XI, 4, 1110), située devant l’extrémité Nord du Portique Sud, à Délos. L’analyse des vestiges conservés in situ et des blocs erratiques attribués au monument par R. Vallois, Chr. Llinas et nous‑mêmes, permet de resti­tuer une grande base à orthostates à peu près carrée. Les traces de fixation encore visibles à la face supérieure de son couronnement laissent penser que le monument supportait la représentation d’un (...) trophée et une statue en pied, toutes les deux en bronze, dédiées par Attale Ier suite à ses victoires remportées sur les Galates après le milieu du iiie s. Le groupe associait Niké, ou peut‑être une divinité comme Apollon, à un trophée, de préférence à une statue du roi qui a érigé le monument. (shrink)

Zusammenfassung Childs’ Rekonstruktion der Genealogien wird bestätigt: Der Pfeiler ist wahrscheinlich von Cherẽi und nicht von Cheriga errichtet worden. Die am Ende der Südseite erwähnten Schlachten fanden wahrscheinlich nicht später als 428 v. Chr. statt. Die auf der Ostseite erwähnten Aktionen sind wahrscheinlich nicht später als 424 v. Chr., weil Ertaχssiraza unmittelbar vor einer Aktion des Dynasten Teϑϑiweibi erwähnt wird und daher mit Artaxerxes I. gleichzusetzen ist. In einer zuvor berichteten militärischen Aktion erscheinen Miϑrapata, Aruwãtijesi und die „Triere des Cherẽi“. (...) Am Beginn der Nordseite gibt es einen Sprung bis wahrscheinlich 412/411 v. Chr., als der Satrap Tissaphernes in Kaunos tätig war. Am Ende des Prosatextes ist wahrscheinlich in ]welẽ der Name des Dynasten Ddenewele zu sehen, als „sein Sohn“, d. h. Cherẽis Sohn und Nachfolger. Die griechischen Verse danach rühmen den Sohn des Harpagos, und sein Name sollte nach dem Καρικα γένος zu [Καρ.]ις ergänzt werden, nicht zu [Γεργ]ις. Die ihm zugeschriebene Tötung von sieben arkadischen Hopliten an einem Tag erklärt die sonst kryptische Zahl CII im Feldzug gegen Tlos. Die anschließenden B-lykischen Verse gelten aber Cheriga, und das Nordgedicht mag zu seinen Lebzeiten gedichtet worden sein, weil er hier handelnd auftritt. Der einzige chronologische Fixpunkt ist die Schlacht an der Mykale 428 v. Chr., von der auf der Südseite berichtet wird. Im Westgedicht tritt eine Frau namens Muni an die Stelle des Cheriga, und das könnte seine Frau sein, die nach dem Tod des Cherẽi die Herrschaft übernommen haben könnte. Dieses Bild von der Pfeiler-Chronologie ist vereinbar mit Müselers Chronologie der dynastischen Münzen mit den Namen von Cheriga, Teϑϑiweibi, Cherẽi und Ddenewele. Allerdings können im Rahmen dieses Konzepts andere auf dem Pfeiler vorkommende Dynasten wie Trbbẽnimi, Miϑrapata und Aruwãtijesi nicht mit den gleichnamigen Münzprägern identisch sein, mit der möglichen Ausnahme des Punamuwa. Außerdem ist der Cheriga der Münzen zwar sicher mit dem Cheriga auf dem Pfeiler identisch, aber offenbar nicht mit Cheriga, dem Vater des Erbbina in den Letoon-Inschriften. Doch der Dynast Waχssepddimi auf dem Pfeiler ist möglichwerweise identisch mit dem älteren der beiden Weχssere genannten Dynasten, der im Xanthostal unmittelbar nach der Herrschaft des Kuprlli Münzen prägte. (shrink)